Publié dans Politique

Faux et usage de faux, atteinte à la sûreté de l’Etat - Deux opérateurs économiques recherchés 

Publié le lundi, 28 juillet 2025

L'affaire concernant les cinq avions d'une compagnie privée qui ont atterri clandestinement en Iran suscite une enquête approfondie et continue. Deux noms se distinguent particulièrement parmi les suspects recherchés : un citoyen indien du nom de Khushwinder Singh et un citoyen malagasy, Heriniaina Rijasoa Andriamanarivo, tous deux prétendent être des entrepreneurs. Selon les informations officielles divulguées hier, ils auraient joué un rôle crucial dans la facilitation du départ de ces avions. Le premier est déjà connu activement en tant qu’investisseur étranger impliqué dans de nombreuses intentions d’investissement à Madagascar depuis une dizaine d’années, mais le voici donc découvert sous un autre visage. 

Le second est le gérant de la société UDAAN Potentials Ltd dont le nom commercial est Fly Madagascar. La société, le centre des opérations dans cette affaire, créée en 2023 est aussi impliquée dans l’exportation de produits locaux comme les épices, les grains secs en plus des activités aériennes. Face à cette situation, des avis de recherche ont été émis tant au niveau national qu'international pour retrouver ces deux personnes pour « faux et usage de faux et atteinte à la sûreté de l’Etat et autres infractions connexes liées à l’exploitation d’aéronefs ». La Police nationale et la Gendarmerie nationale collaborent étroitement dans cette enquête et incitent la population à se manifester auprès des autorités si elle possède des informations susceptibles d'aider à la progression des investigations.

Lors d'une rencontre entre le ministre des Transports et de la Météorologie, le ministre de la Sécurité publique et le secrétaire d'Etat en charge de la Gendarmerie nationale, des détails sur l'évolution de l'enquête ont été partagés avec les journalistes hier. Ils ont expliqué que, bien que les autorités nationales cherchent encore à retrouver ces deux individus, plusieurs autres personnes liées à cette affaire sont frappées d’une interdiction de sortie du territoire. Valéry Ramonjavelo, le ministre des Transports et de la Météorologie a indiqué que « L’Etat malgache s’est senti complètement dupé parce que ses immatriculations étaient utilisées de façon illégale ». Cette affaire revêt une importance majeure et délicate, non seulement en raison des violations de la législation nationale, mais également en raison de ses implications pour la sécurité aérienne et les relations internationales.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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