Le second est le gérant de la société UDAAN Potentials Ltd dont le nom commercial est Fly Madagascar. La société, le centre des opérations dans cette affaire, créée en 2023 est aussi impliquée dans l’exportation de produits locaux comme les épices, les grains secs en plus des activités aériennes. Face à cette situation, des avis de recherche ont été émis tant au niveau national qu'international pour retrouver ces deux personnes pour « faux et usage de faux et atteinte à la sûreté de l’Etat et autres infractions connexes liées à l’exploitation d’aéronefs ». La Police nationale et la Gendarmerie nationale collaborent étroitement dans cette enquête et incitent la population à se manifester auprès des autorités si elle possède des informations susceptibles d'aider à la progression des investigations.
Lors d'une rencontre entre le ministre des Transports et de la Météorologie, le ministre de la Sécurité publique et le secrétaire d'Etat en charge de la Gendarmerie nationale, des détails sur l'évolution de l'enquête ont été partagés avec les journalistes hier. Ils ont expliqué que, bien que les autorités nationales cherchent encore à retrouver ces deux individus, plusieurs autres personnes liées à cette affaire sont frappées d’une interdiction de sortie du territoire. Valéry Ramonjavelo, le ministre des Transports et de la Météorologie a indiqué que « L’Etat malgache s’est senti complètement dupé parce que ses immatriculations étaient utilisées de façon illégale ». Cette affaire revêt une importance majeure et délicate, non seulement en raison des violations de la législation nationale, mais également en raison de ses implications pour la sécurité aérienne et les relations internationales.
Nikki Razaf